Bonjour,
1) Nous étions pas préparés à l'arrivée d'un cyclone sur Mayotte
La Nature comme l’Humanité est capable du pire comme du meilleur. Après cet épisode de déshumanisation cyclonique, certains par défaut d’anticipation, de préparation et d’empathie ont perpétué consciemment ou inconsciemment, une autre déshumanisation (humaine), celle des services publics. Il s’avère, que nous n'avons clairement pas évalué la possibilité qu'un cyclone puisse un jour toucher Mayotte.
- Moyens de l'État : un exemple inquiétant, les 2 vedettes Verdon et Odet, n'ont pas su être protégées, ont coulées et ont cruellement manqué dans l’organisation des secours ;
- Les communes pour la plupart ont été aux abonnés absentes laissant leurs administrés livrés à eux-mêmes.
Mansour Kamardine Député, nous dit : "
Le bât blesse surtout dans la gestion de la crise après le cyclone à cause de l'absence de plan ORSEC, pour organisation de la réponse de sécurité civile, sur le territoire. Il faut un document qui soit élaboré par tous et qui définit ce que doivent faire les maires, le préfet et le ministère des Outre-mer" (lien :
https://urlz.fr/uatb).
Said Said Hachim (Géographe), nous dit : "
Le 13 décembre, j'ai fait la mairie de Sada, j'ai fait la mairie de Chiconi, de Dembéni et de Mamoudzou, personne n'était préparé à ça" et "
À propos du plan national d'adaptation au changement climatique, j'ai consulté les pré-rapports, et il n'y a pas un mot sur Mayotte, alors que c'est le territoire le plus exposé" (lien :
https://urlz.fr/uatb).
Questions :
- Au niveau de la gouvernance de l'État, sommes-nous encore dans cette sempiternelle question "Mais que faire de Mayotte ?" ;
- Au niveau des communes, avons-nous toujours des élus qui considèrent l'appartenance à la France uniquement comme une manne financière permettant de s'enrichir personnellement ?
Voici 2 questions dont il faudra tenir compte dans nos projets de reconstruction. Il conviendra de se placer de manière indispensable dans une posture d'humanisation des services publics au niveau de l'État et des collectivités car il est des crises qui marquent durablement les esprits et qui ont fait tomber les masques.
2) S’agissant de la problématique de l’afflux de migrants à Mayotte
Votre collègue Estelle YOUSSOUFA a fait preuve de lucidité en appuyant là où cela fait très mal. « La Grande puissance Mondiale émasculée par les Comores » à l’ouverture de la Loi Mayotte lors de son discours à la tribune.
En effet, il s’agit bien d’une diplomatie aphone et à genoux face aux dictatures. Les Comores sont un des maillons de la chaine de déstabilisation des démocraties, en ciblant la France en particulier. L’organisation de filière clandestine de migrants pour saturer Mayotte est bien la stratégie, que la France ne veut pas voir dans un autisme sidérant.
Deux intérêts convergent, les Comores s’obstinent à vouloir récupérer Mayotte et les pays obscurs veulent déstabiliser les démocraties dans un projet de Nouvel ordre international. La Russie et la Chine étant à la manœuvre.
La France a déjà perdu pied en Afrique (Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, etc.) alors qu'elle était présente dans ces pays afin d'aider et d'accompagner à la lutte contre le Djihadisme. La France est la cible du Groupe d'initiative de Bakou (GIB) piloté par l'Azerbaïdjan à la solde de Moscou, l'objectif est ici de dégrader l’image et la réputation de la France auprès des populations des DROM-COM et de la Corse.
La France possède des alliés mais malheureusement et peut-être un peu moins depuis ce 2ème mandat de Donald TRUMP (nous verrons à l’usage). Nous possédons encore quelques moyens de coercition, des services de renseignements, des forces spéciales, en tant que sénatrice vous savez ce que nous faisons au sein du DAT de Petite-Terre….
Il est tant désormais de résoudre ce problème directement et depuis la racine. L’installation de régime démocratique dans les pays obscurs devient une nécessité absolue, en commençant peut-être par les Comores.
Voici comment il convient de comprendre notre problématique s'agissant de la question de l’afflux des migrants à Mayotte qui constitue vous l'avez compris, un instrument de déstabilisation. Cette problématique ne trouvera jamais de fin, tant que la France n'aura pas le courage de résoudre ce problème à la racine, aux moyens de l'ingérence et de l’influence vers la déstabilisation du régime d'Azali Assoumani, pour le remplacer par un régime démocratique, encadrés et accompagnés par des administrateurs de l'ONU sur une dizaine d’année, dans un développement et une coopération mutuelle et équilibrée avec son voisin Mayotte (département français).
Deux projets de société se confrontent aujourd'hui :
- L’humanisation du plus grand nombre sur des valeurs d’humanisme et de démocratie, celui-ci doit être notre ambition ;
- La déshumanisation du plus grand nombre au profit de l’épanouissement de quelques-uns, il s’agit du projet des dictatures, et celui d’un Nouvel ordre international.
Sur ces enjeux, il adviendra un moment où les démocraties paieront très cher les gesticulations diplomatiques inefficaces qui profitent inévitablement à l’expansion du projet mortifère des dictatures.
Bien à vous